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A travers le lien fort que j'entretiens avec la nature, c'est toujours cette quête d'équilibres qui m'anime. Je joue avec l'ephémère, le fragile , l'incertain et un ancrage profond dans ce monde. Entre construction et altération, et poids et légereté, le rapport à la matière et aux éléments devient un véritable voyage. 

 

Alliant à la fois spontanéité et rigueur j'ai choisi la technique du raku pour la cuisson des pièces.  

Cela m'engage totalement et me permet d'être active dans ce passage du feu. Une façon d'être là et "d'accueillir l'imprévu avec son cortège de suggestions inatendues; le feu ne travaille pas bien ou mal, il joue le rôle de révélateur..." Daniel de Montmollin) 

Un révélateur de traces, de cicatrices, d'accidents mais aussi de mouvement et de respiration. 

 

C'est comme un dialogue avec le minéral.  

 

 

 

 

 

 

 

 

"Pratiquer cette forme particulière de céramique qu'est le Raku, c'est s'inscrire dans une longue tradition orientale dont la philosophie s'exprimait lors de la cérémonie du thé. Boire le thé, dans les temples bouddhistes, était conçu comme un rituel propice à la méditation, et le bol utilisé lors de cette cérémonie participait de l'esprit zen par sa simplicité, sa rusticité même : beauté de l'imperfection, de l'irrégularité, de l'inachevé, due à ce mode de cuisson « primitive », le raku, pour un objet presque votif. 

Et les créations de Brigitte Long, qui travaille dans cet esprit en reprenant cette technique, servent ce concept esthétique : «  la finition de chaque détail n'est guère souhaitable … [car] seul ce qui est inachevé retient l'attention » (Livre du Thé – Okakura Kakuzô) D. Toledano 

Le raku est un type de  cuisson d'origine japonaise étroitement lié à la philosophie zen. Ces cuissons soumettent les pièces à des changements de température brutaux. Les pièces émaillées sont sorties rapidement du four lorsque la glaçure a fondu; elles sont alors plongées dans de la sciure, ce qui peut  provoquer réduction, craquelures, métallisations. 

le raku